ADIG, Word Vision et USAID, des Partenaires pour La RNA : une alternative pour la sauvegarde de l’environnement en Mauritanie.

ADIG est l’ONG nationale ayant accompagnée avec succès les différentes étapes du processus de décentralisation de la gestion des ressources naturelles avec le gouvernement mauritanien sur appui de la coopération Allemande de 20O2 à ce jour au Guidimakha et Hodh Elgharby.

Elle s’est encore distinguée par son rôle dans le cadre de la sécurité alimentaire avec le PAM et le CSA. Depuis 2006, elle intervient dans les Moughataa de Maghama, Sélibaby et Mbout sur la nutrition, le cash transfert les SAVS et les VCT .

Après le succès confirmé par les populations, les partenaires et acteurs suite au lancement de la distribution du Cash rural.

Cette ONG fait de la RNA (La régénération naturelle assistée) une de ses priorités en collaboration avec Word Vision avec l’appui financier de l’USAID dans le cadre du projet : Kankossa Emergency Assistance Program-KEAP II

La RNA consiste à susciter une participation active des cultivateurs, pour protéger et gérer les repousses de leur champ, afin de recréer une végétation ligneuse. Elle a de nombreux impacts d’ordres socio-économique, biophysique et climatique. L’appellation (RNA) est faite pour la distinguer ce thème du reboisement ou la plantation d’arbres.

Les plus grands obstacles à la reforestation n’étaient ni l’absence d’un super arbre exotique, ni la méconnaissance des pratiques exemplaires en matière de pépinières et de foresterie, c’était la mentalité collective qui considérait les arbres sur les terres agricoles comme des «mauvaises herbes » qu’il faut éliminer et une législation inadéquate qui plaçait la responsabilité pour les arbres et la propriété de ceux-ci dans les mains du gouvernement au lieu de ceux des populations.

Il n’échappe à personne aujourd’hui qu’au Sahel l’amélioration de la capacité productive des sols passe par la reconstitution du capital forestier. La RNA est une technique pour régénérer ce potentiel ; elle est aussi une méthode scientifique qui permet de lutter contre la dégradation des sols et de préserver les ressources naturelles.

L’agroforesterie, donne une définition «simple» de cette méthode : l’arbre dans l’espace agraire coexiste avec les cultures et les animaux, dans l’espace et dans le temps.

La RNA utilise des espèces locales «adaptées» au milieu. Elle ne nécessite pas de «gros moyens» et ne demande pas, non plus, «beaucoup de main-d’œuvre». Il suffit juste de les protéger parce que la nature «se reconstruit seule si on l’aide». Donc le partage de cette expérience à grand échelle et son appropriation par les PTF comme activité transversale à toute intervention en Mauritanie sera sans aucun doute une véritable révolution.

Ceci permettra de fournir aux différentes catégories d’acteurs, selon leur niveau d’éducation et de perception des problèmes et défis environnementaux, une information appropriée innovante dans notre contexte pour aider à la prise de décisions et à des actions adéquates de généralisation de la RNA.

L’Etat doit en tirer le plus grand bénéfice et les autres acteurs d’un appui conseil conséquent pour une meilleure prise en compte de l’impact environnementale de cette action et peut même faire sur cette expérience une véritable stratégie de communication environnementale pertinente, adaptée et portée par les bénéficiaires locaux.

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